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28- Cuzco et la « Vallée Sacrée » (du 4 au 13 mai)

Le jeudi 21 mai 2009, par incasables

Cuzco

Nous arrivons à Cuzco en fin de matinée et nous installons dans le petit camping de Quinta Lalla, qui domine la ville. Le lieu est paisible, un petit bout de pré où des poules, et parfois un troupeau de lamas, se promènent en liberté.

Nous passons l’après-midi et la journée du lendemain à arpenter les ruelles et les places de la magnifique Cuzco.

Selon la légende, c’est le premier Inca Manco Capac, qui la fonda au XIIème siècle. Il était chargé par son père, Inti le dieu Soleil, de trouver « qosq’o », le nombril du monde, où il pourrait enfoncer un bâton d’or dans le sol jusqu’à ce qu’il disparaisse. L’ayant trouvé, Manco fonda Cuzco, qui devint la capitale de l’Empire Inca avant d’être conquise par les espagnols. Elle changea alors de visage : les murs incas servirent de base à la construction d’une ville coloniale aux nombreuses églises.

Après deux jours à Cuzco, l’une des plus belles villes que nous ayons vues, nous continuons notre périple un peu plus loin dans ce que les Incas appelaient « la Vallée Sacrée ». Malheureusement, les prix des billets d’entrée pour les sites incas de la région se révèlent exorbitants. Nous ne verrons donc que de loin les sites de Sacsayhuaman ,

de Pisaq et d’Ollantaytambo, préférant réserver notre budget pour le Machu Picchu.


« Expédition » au Machu Picchu

Le site du Machu Picchu n’a été découvert qu’en 1911, par l’américain Hiram Bingham. Cette découverte tardive est due à l’emplacement exceptionnel du site, au fond d’une vallée encaissée et au sommet d’un piton rocheux.
 Accéder au Machu Picchu aujourd’hui reste toujours une affaire très compliquée. Soit on y met le prix (de 300 à 400 euros pour nous cinq), et on prend le train. Soit on cherche une solution plus économique en y allant en véhicule d’abord, et sur une toute petite partie en train.
 En chemin dans la « Vallée Sacrée », nous faisons la connaissance d’Antonio, amateur de voyages et de camping-car. Antonio connaît la route pour aller au Machu Picchu et nous invite chez lui pour en discuter. Sa belle maison est située au bord de la rivière Urubamba, un endroit idéal pour passer la nuit.

Nous repartons le lendemain matin, avec un itinéraire précis en poche et une adresse sur la route du Machu Picchu. Nous entamons une longue montée jusqu’à un col à 4 300 mètres, avant de redescendre dans une vallée à la végétation presque amazonienne. A la nuit tombée, nous arrivons enfin dans le petit village de Santa Maria, à 1 500 mètres d’altitude seulement.
 Le lendemain, nous empruntons une nouvelle piste d’environ 30 kilomètres, direction le petit village de Santa teresa. La piste se révèle très vite beaucoup plus sportive que celle de la veille. Nous prenons en stop une péruvienne, qui nous fait passer par une route vertigineuse au bord d’un précipice, alors qu’un panneau indiquait « no transitar » ! Nous la soupçonnons après coup de quelques trafics, vu le nombre de ses sacs et son peu d’envie de tomber sur la police…
 Ce sera notre route de la mort à nous, à tel point qu’on en oublie de prendre des photos !

Après deux heures de stress, nous arrivons à Santa Térésa.
 Grâce à Antonio, nous y avons une adresse : son fils Juan Marco tient une « canopée », tyrolienne géante au-dessus des arbres, avec un bout de camping en cours d’installation. Un vrai coin de paradis au milieu des bananiers et des arbres à café.
 Mais notre journée n’est pas finie. Nous préparons un sac à dos et partons en taxi. Il nous conduit à la gare d’Hydro, où un petit train nous emmène enfin à Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu.

Aguas Calientes, petite ville sans grand charme coincée au pied d’immenses pics rocheux, à des allures de bout du monde. La ville n’est accessible qu’en train et regorge d’hôtels, de restaurants et de touristes. Nous terminons notre épuisante journée dans un resto tenu par un français. Au menu : quiche, flanc maison et mousse au chocolat… Un petit retour au pays !
 La nuit à l’hôtel sera courte car nous voulons découvrir le Machu Picchu à l’aube. Le réveil sonne à cinq heures, et à six heures nous sommes dans le bus qui grimpe un à un les lacets jusqu’au fameux site inca. Une brume encore épaisse plane sur le Machu Picchu et nous en laisse peu à peu découvrir les contours.

Accompagnés du chant des oiseaux, nous déambulons dans les ruines, peu à peu éclairés par les rayons du soleil. Sur le coup de dix heures, les pics rocheux entourant le site sortent des nuages, et nous passons une demi-heure à observer le spectacle. Magique !

Encore sur notre petit nuage, nous redescendons à Aguas Calientes et récupérons nos bagages à l’hôtel. Nous rentrons ensuite à pied à Hydro, en suivant la voie de chemin de fer. La balade de 12 kilomètres dure environ trois heures, au milieu d’une végétation dense au bord de la rivière.

Le train étant très cher, la voie ferrée est assez fréquentée par les marcheurs. Nous faisons d’ailleurs un bout de chemin avec un guide du Machu Picchu. Nous retrouvons notre camion en fin d’après-midi, fatigués mais ravis de notre journée.

Avant de quitter Santa Teresa, Fabrice, Mélina et Soline font un grand saut dans le vide au-dessus des arbres. L’équipement de Juan Marco compte six câbles, de 2,5 kms en tout, le plus haut étant à 150 mètres au-dessus du sol… Chapeau les cascadeurs !

Nous profitons aussi en soirée des eaux thermales du village : de superbes bassins d’eau chaude naturelle dans un site très bien aménagé.
 Après deux nuits dans la jungle de Santa Teresa, nous reprenons la route. Nous évitons cette fois la piste longeant la falaise, pour passer par le haut de la montagne. Grandplouf est bien secoué mais nous arrivons sans encombres à Santa Maria. Encore deux heures de piste, un orage, un éboulis obstruant la chaussée et nous voici enfin sur une belle route goudronnée.
 Le Machu Picchu, ça se mérite !!


Derniers jours dans la Vallée Sacrée

De retour dans la petite ville d’Urubamba, nous visitons encore deux sites exceptionnels de la Vallée.
 D’abord les Salines de Maras, juste à côté du village du même nom. Les salines, déjà utilisées par les Incas, sont constituées d’une multitude de petits bassins à flanc de colline dans lesquels coule un ruisseau abondamment salé. L’eau salée déposée dans les bassins s’évapore au soleil : il ne reste plus alors qu’à en récupérer le sel.
 Les bassins, au nombre de 4 000, appartiennent à 180 propriétaires ; le sel est commercialisé par une coopérative, et sert notamment pour le bétail. Le site des salines de Maras est unique au monde. Nous en admirons la beauté sous un soleil de fin d’après-midi.

Nous nous rendons ensuite aux terrasses de Moray, à quelques kilomètres de là. Construites par les Incas, ces terrasses circulaires servaient à des expérimentations agricoles.

Nous quittons la Vallée Sacrée le lendemain, le temps d’une brève rencontre avec une petite péruvienne en costume traditionnel. Soline lui fait cadeau d’une peluche, qui de toute évidence fait le bonheur de la gamine.

Après un plein d’essence où Fabrice se fait copieusement arroser (de gasoil, oui oui !!) par la pompiste, nous partons pour la côte pacifique, vers les lignes de Nazca et les îles Ballestas.

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