Accueil du site > CARNETS DE VOYAGE > Equateur > 32- De Macara à Puyo, du 8 au 19 juin 2009
  • Calendrier
«juin 2009»
lun.mar.mer.jeu.ven.sam.dim.
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930

Aujourd'hui vendredi 29 mars 2024

2008 - 2009 -
  • Infos
  • Dernière modification :
    Le dimanche 20 décembre 2009
  • Statistiques contenus :
    Articles : 94 -  Sites : 8 -  Auteurs : 1
  • Statistiques visites :
    Aujourd'hui : 21 -  Total : 58541
  • Article

32- De Macara à Puyo, du 8 au 19 juin 2009

Le mardi 30 juin 2009, par incasables

Sur la route de Quito

Après nos péripéties dans le nord du Pérou, nous voici enfin en Equateur, petit pays coincé entre 3 grands voisins. Nous devons rapidement remonter jusqu’à Quito pour rejoindre nos mamans qui arrivent en avion.
 Nous sommes tout de suite surpris par la qualité des routes équatoriennes, asphaltées, larges, bien que certaines portions soient en travaux . Dans ce paysage de vertes collines aux pentes prononcées, le camion monte et descend sans arrêt, et les freins sont mis à rude épreuve.

A Loja, nous cherchons une nouvelle assurance pour le camion, car nous n’en avons plus depuis plusieurs semaines. Une fois ces formalités accomplies, on en profite pour faire enlever deux dents de lait à Soline, à la clinique dentaire d’à côté.

Puis direction le nord, où nous nous arrêtons dans les villes tranquilles d’Alausi et de Saraguro. Ici, les indiens sont habillés très souvent en noir, que ce soit les hommes avec chapeau et queue de cheval, ou les femmes.

Une rumeur laisse entendre que c’est pour porter le deuil du dernier empereur inca Atahualpa, mais nous apprendrons plus tard que c’est simplement en raison de la couleur noire des moutons de la région.

En route, nous faisons réparer le support de la batterie cellule. Le bricolage de San Pedro de Atacama aura quand même tenu quelques milliers de kilomètres. Puis nous reprenons la vallée des volcans mais malgré l’enrobé, la vitesse moyenne pour arriver à Quito est de 50 kilomètres par heure.


Quito

Dès notre arrivée dans la capitale, nous sommes surpris par la bonne organisation de la ville. Après les villes péruviennes souvent chaotiques, et leur absence de signalisation, nous voilà dans des espaces organisés, bien aménagés, les ronds points fonctionnent comme en France, il y des trottoirs, des passages piétons, des noms de rues et même des directions, le rêve quoi !

Nous trouvons assez vite l’hôtel où nos mamans nous attendent depuis deux jours. C’est le moment de belles retrouvailles.

Etre arrivés à les faire venir en Equateur est une vraie prouesse ! Bravo mesdames !
 Nous allons donc avoir deux personnes de plus à bord pendant trois semaines, et des petits hôtels sympathiques à trouver.
 Mais d’abord, il nous faut dénicher un garage compétent pour réparer une nouvelle fois la fuite de la boite à vitesse. Après 35 000 kilomètres parcourus en Amérique du Sud, notre Grandplouf est un peu fatigué ! Nous passerons plus d’un jour dans l’atelier pour la réparation, avec un bivouac assuré pour la nuit, dans le garage bien sûr.
 Entre les allers retours au garage, la visite de la capitale est un peu écourtée, mais nous apprécions cette belle ville reposante après les villes du Pérou. Le Quito colonial a encore de beaux restes avec ses édifices religieux,

la pittoresque « calle de la Ronda »

et ses musées. Ainsi le Musée Guayasamin et la « Capilla del hombre », riches de magnifiques toiles du peintre Oswaldo Guayasamin, reflétant la situation sociale et politique de l’Amérique du sud à certains moments de son histoire tumultueuse.


Les thermes de Papallacta et la Vallée des Volcans

Une fois le véhicule remis sur pied, nous prenons la route de l’Oriente en direction de Baeza.
 Mais un peu plus tard après le franchissement du col et encore loin de Baeza, voilà que des travaux de réfection d’un pont transforment la route en piste de boue. Plusieurs automobilistes dans l’autre sens nous signalent qu’il y a des éboulements un peu plus loin qui ne permettent pas de passer, sauf à attendre une hypothétique machine qui déblayerait la route. Et pour corser le tout, on s’aperçoit que non seulement la fuite d’huile continue sous la boite à vitesse, mais aussi que les freins sont beaucoup moins efficaces. La chance n’est pas avec nous, nous devons rebrousser chemin vers Quito.
 Nous nous arrêtons d’abord aux thermes de Papallacta, où le volcan Antesina tout proche délivre des eaux chaudes très agréables.

Cela nous permet de souffler, d’autant que nous avons aussi des problèmes d’électricité dans la cellule.
 De retour à Quito, nous passons la journée dans deux garages, et enfin le véhicule est réparé.
 Nous laissons Quito, cette fois-ci en direction du sud, jusqu’à la ville de Latacunga, pour le jour du marché. Enfin nous découvrons le visage plus traditionnel de l’Equateur, avec ses costumes, ses étalages de fruits et légumes.

Un peu plus tard nous arrivons à la laguna Quilotoa, après avoir traversés des campagnes de multiples champs tout en pentes.

Le spectacle de cet ancien cratère transformé en lac est fascinant.

A cette altitude, nous apercevons au loin les volcans Cotopaxi et Lliniza pleins de neige.

Quelques uns d’entre nous se risquent dans le cratère sur des pentes abruptes difficiles à remonter avec l’altitude… pendant que d’autres se tordent la cheville en descendant du camion…

De nouveau dans la vallée des volcans, nous retournons à l’Hacienda Rumipamba de las Rosas, magnifiquement restaurée en hôtel.

Au marché populaire de Saquisili, nous achetons quelques victuailles, notamment des fruits exotiques comme le chirimoya et le maracuya.

Ici les femmes portent un petit chapeau agrémenté d’une plume de paon.


Banos

Plus au sud, la route pour Banos contourne le Tungurahua, dangereux volcan qui fume en permanence un gros panache gris. Cette épée de Damoclès pèse fortement sur la ville de Banos et sa région. Des aménagements ont quand même été faits en amont de la ville pour laisser passer les coulées de boue ou de lave. La dernière éruption remonte à 2006.
 La petite ville de Banos est ravissante avec son clocher éclairé

et ses deux belles places qui respirent la tranquillité.

Un peu plus loin, la cascade El Paillon del Diablo, à Rio Verde, permet de rentrer dans les prémices de la jungle, comme une invitation à aller découvrir l’Amazonie plus en aval, sa flore et sa faune particuliere.

  • Il n'y a aucune image...
  • Il n'y a aucun document...
  • Il n'y a aucun mot-clé...
  • Il n'y a aucun commentaire...
Suivre la vie du site RSS 2.0 | SPIP | Mgs MGS