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5- Premiers pas au Brésil, d’Itaipu à Curitiba (du 23 au 28 septembre)

Le dimanche 5 octobre 2008, par incasables

Première frontière

Nous passons notre première frontière en Amérique du sud en début d’après-midi. Nous savons d’après d’autres récits de voyageurs que les passages de frontière sur ce continent peuvent durer longtemps, en fonction de l’humeur des douaniers. Du coup nous sommes un peu tendus. Et pourtant… Notre véhicule étant trop haut pour passer dans la file centrale des voitures, nous passons sur le côté de la douane, où personne ne semble s’intéresser à nous. Nous décidons finalement d’aller à pied jusqu’aux douaniers pour qu’ils tamponnent nos passeports, ça peut servir. Mais en tout cas cette première frontière, un jeu d’enfant…


Le barrage d’Itaipu

Une fois rentrés au Brésil, nous passons Foz de Iguazu en direction du barrage d’Itaipu. Ce barrage, dont la construction a commencé en 1975 et qui est totalement en fonction depuis 2002, est un projet commun entre le Brésil et le Paraguay. Il fournit aujourd’hui 95% de l’électricité du Paraguay et 20% de celle du Brésil. C’est le plus grand barrage du monde en terme de production électrique, et ses dimensions sont impressionnantes (186 mètres de haut).

La visite du barrage est parfaitement organisée, un peu trop à notre goût…, avec bus pour la visite guidée, et film de quasi propagande en début de visite. Nous mettons un pied côté Paraguay et pouvons admirer la retenue d’eau créée par le barrage, le lac d’Itaipu et ses 170 kilomètres de long.

Les filles seront les stars de la visite, photographiées dix fois par des touristes japonais présents dans le bus…Une apprenti journaliste nous interviewe aussi à la sortie du car et tient à nous prendre en photo devant le camping-car, après nous avoir posé quelques questions sur notre voyage. Il parait qu’elle va faire un article pour le site d’Itaipu… Quelle célébrité !!


Sur la route de Curitiba

Nous poursuivons notre route en direction de Curitiba, capitale de la région du Parana, située à environ 500 kilomètres de là. Notre route traverse d’abord des champs de céréales vallonnés, puis nous longeons à nouveau le parc d’Iguazu, en territoire guarani (dit « indigène » sur les panneaux ). La végétation est plus luxuriante, la route grimpe davantage, avec régulièrement des Indiens qui vendent paniers et autres objets d’artisanat sur le bas côté.

Nos premières routes brésiliennes nous font d’ailleurs la surprise d’être payantes, et quasi au même prix que chez nous, pour notre Grandplouf à 4 roues arrières… Il y a très fréquemment des travaux, qui bloquent la circulation sur un sens. Par contre, le bitume est en assez bon état, malgré quelques racommodages, et la signalisation est bien meilleure qu’en Argentine. Les camions doublent un peu n’importe quand, sans trop de visibilité, ce qui nous oblige à être vigilants. Nous apercevons d’ailleurs à chaque poste de police sur le bord de la route un entassement de carcasses de voitures, témoignages des accidents apparemment assez nombreux par ici.


Le Parc de Vila Velha et Curitiba

Nous arrivons à proximité de Curitiba et décidons d’aller visiter le Parc de Vila Velha. Ce parc est un espace naturel constitué de nombreuses colonnes de grès couleur ocre, résultat de la disparition d’anciens glaciers qui en fondant ont laissé leurs sédiments. Là encore, nous prenons un petit bus, qui nous emmène d’abord voir les colonnes et ensuite de grands cratères creusés dans la roche et remplis par les eaux, les « furnas » en portugais.

Il n’y a pas grand monde, le temps est un peu gris. Pour mieux profiter des couleurs, nous retournons voir les colonnes l’après-midi cette fois sous le soleil, et passons dans le sentier botanique du parc, une sorte de petite jungle très agréable.

Après la visite, nous reprenons la route vers Curitiba, ville d’un million et demi d’habitants. Trouver un endroit sûr pour dormir au Brésil n’est pas évident. Par sécurité, nous ne bivouaquons pas en sauvage. Il n’y a pas de camping dans ce coin du Brésil, du coup nous dormons dans les centres villes animés, dans les stations services ouvertes toute la nuit, ou près des postes de police. Curitiba passe pour une ville sûre en comparaison de Rio ou Sao Paulo. Après une longue discussion avec des policiers, nous installons le camion sur un parking gardé devant la gare. A part le bruit des trains de marchandises jusqu’à 11h30, la nuit fut tranquille.
 Le lendemain, dimanche 28 septembre, nous faisons un tour dans Curitiba. La ville n’a pas un patrimoine architectural important, mais nous flânons sur le marché d’artisanat très fréquenté

et dans les rues commerçantes du centre ville, très agréable avec ses rues piétonnes et ses arrêts de bus futuristes. Notre visite s’achève par notre premier restaurant sud-américain : le Green Life, resto végétarien où pour à peine 20 euros à cinq nous nous régalons. Merci le guide de voyage !

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