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10- De Colon à Bahia Blanca (du 26 octobre au 4 novembre)

Le jeudi 6 novembre 2008, par incasables

Colon

Les formalités de passage de la douane ayant été un peu plus longues que prévues, nous arrivons à Colon, de l’autre côté de l’immense fleuve Uruguay, en fin de journée. Nous nous installons tout de suite au camping, situé en plein centre ville et sur les rives du fleuve. Les pluies printanières abondantes du sud du Brésil, en amont de Colon, ont fait déborder le rio Uruguay, qui atteint une largeur impressionnante. Une partie de notre camping est d’ailleurs sous l’eau, mais cela semble habituel et ne soucie personne.

Pourtant, très tôt le lendemain matin, nous sommes réveillés par des coups sur la porte. L’eau est montée pendant la nuit, le chemin d’accès est en partie sous l’eau… Aucun problème pour sortir, mais nous préférons quitter le camping pour un lieu plus au sec.

La petite ville de Colon est bien agréable : promenade le long du fleuve, maisons anciennes, magasins… et même des savoyards qui ont émigré ici au XIXème siècle. Nous profitons aussi des sources d’eaux chaudes non loin du centre, où un complexe de piscines chauffées a été installé : jets d’eau, bassins de 30 à 40 degrés, les filles sont ravies.
 Nous en profitons aussi pour goûter à la boisson nationale des argentins (mais aussi des brésiliens du sud) : le maté. Il s’agit d’une infusion à base de feuilles de « yerba maté », proche de la feuille de houx, que l’on boit dans un pot traditionnellement en bois avec une pipette ou « bombilla ». Notre premier essai ne sera pas très concluant, car nous ne maîtrisons pas encore la technique, mais nous réessaierons.


Victoria et Rosario

Nous quittons Colon et continuons toujours plus au sud dans la province d’Entre Rios, littéralement « entre les fleuves », Uruguay et Parana.

Nous arrivons en fin de journée aux abords de la petite ville de Victoria, où nous pensons passer une soirée tranquille. Mais c’est sans compter sur la sympathie d’un agent de police tatillon, qui nous arrête pour un contrôle. Il est 18 heures et nous donnons nos papiers comme si de rien n’était. Le policier me fait venir derrière le camion pour constater qu’il nous manque l’autocollant 90 de rigueur en Argentine, ainsi que des réflecteurs de 50 cm de long…
 Vient ensuite la discussion animée dans son bureau, où il me fait lire les textes officiels, sans vouloir entendre que nous arrivons en Argentine et qu’aucun policier ou douanier ne nous a jamais rien dit à ce sujet… Fabrice arrive à son tour, essaie d’amadouer le brave homme en amenant les enfants, demande à voir le chef… Mais rien n’y fait.
 Après plus d’une heure, voyant que nous ne sommes pas décidés à payer la « multa » (l’amende), notre homme commence à discuter. Et nous nous en tirons, après quelques mensonges, pour une petite contribution de la main à la main… Sans doute la première d’une petite série !
 Nous finissons la soirée assez satisfaits d’avoir échappé à une grosse amende, mais un peu agacés par le procédé, même si on était prévenu de ces pratiques.

En face de Victoria, de l’autre côté du fleuve Parana, se trouve Rosario, grande ville d’un million d’habitants. Nous y arrivons après avoir traversé les digues et le pont qui enjambent le lit du fleuve Parana, aux dimensions impressionnantes.

Nous parcourons ensuite les rues du centre ville de Rosario pour trouver un endroit où passer la nuit : pas si facile, le centre est très animé et les places de stationnement rares.

Nous finissons par trouver un quartier agréable pour nous garer, mais ne visitons que le lendemain matin. La ville a vu naître Ernesto Che Guevara : nous allons voir sa maison natale et le petit kiosque érigé à sa mémoire.

Nous profitons aussi du panorama sur la ville en montant à la tour de « la Bandera », monument en l’honneur des combattants argentins.


Escale à Bahia Blanca

Après Rosario, nous traversons la province de Buenos Aires par l’intérieur. Notre objectif est de descendre rapidement au sud de l’Argentine, vers la Péninsule Valdès et la Patagonie, maintenant que la belle saison arrive dans l’hémisphère sud. Les paysages changent doucement. Après la pampa humide au sud de Rosario, mélange de champs à perte de vue et de marais, la pampa devient sèche à l’approche de Bahia Blanca.

Par contre, vaches, chevaux et moutons bordent toujours les routes. Il fait chaud la journée, avec de plus en plus de vent, mais par contre les nuits sont fraîches.
 Nous arrivons à Bahia Blanca le dimanche matin. Nous souhaitons profiter de notre halte dans cette grande ville de 300 000 habitants pour préparer notre descente au sud : plein de gaz, vérification du véhicule, grande lessive… Nous nous installons donc au camping, gratuit en cette saison, et partons en ville le lendemain matin.

Tout allait bien quand… Grandplouf refuse de démarrer. Plus aucune lumière ne s’allume sur le tableau de bord ! Pas de panique, nous sommes en pleine ville. Nous partons donc à la recherche d’une bonne âme qui veuille bien nous aider à démarrer avec des câbles, et nous tombons sur José Raphaël… Nous essayons de démarrer avec sa voiture, mais Grandplouf ne veut rien savoir. Après discussion, en espagnol bien sûr, José Raphaël nous propose de nous emmener jusqu’à un garage Ivéco (et oui, il y en a un à Bahia Blanca !). Le garage peut s’occuper de nous, reste maintenant à y amener le camping-car. José Raphaël téléphone à « un amigo », et une heure après nous sommes au garage. C’est notre « neiman » qui fait des siennes, nous passons quelques heures au garage pour la réparation.

En même temps, remplacement d’un boulon de porte disparu, serrage de la courroie de l’alternateur qui couine, liste des garages Ivéco du sud argentin… ça peut servir !
 Et nous sommes prêts à partir vers le sud, après une dernière journée studieuse pour les filles à Bahia Blanca.

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